mardi 15 mai 2012

Ça y est, je suis fan d’Uncharted

Eh oui, vous avez bien lu le titre. Il était temps doivent se dire certains. Oui, sûrement. Mais voilà, Uncharted, même si lorsqu’on y pense, cette saga est faite pour moi, il m’a fallu du temps pour y jouer. Déjà, je n’ai vraiment entendu parler de la série qu’à la sortie du deuxième opus. Bien sûr le premier, je connaissais, mais sans plus, de nom simplement. Et puis, tant que je n’avais pas les moyens de jouer sur Playstation 3, ce qui fut assez récent, impossible d’incarner Nathan Drake. Mais voilà, je m’y suis mis, j’ai eu l’occasion, enfin. Pour tout dire, je n’ai fait que le premier, Drake’s Fortune, mais je suis fan. Et je vais vous expliquer pourquoi, malgré de rares défauts, avant d’enfin m’attaquer au deuxième volet.

Uncharted, tout le monde le sait je pense, c’est clairement un mélange entre la saga Tomb Raider et la trilogie Indiana Jones (il n’y a que trois films, le quatrième n’est jamais sorti). A partir du moment où je suis fan de ce genre d’aventures, et que Les Aventuriers de l’Arche Perdue est mon film préféré de tous les temps, Nathan Drake avait de quoi me ravir. Et en effet, je vous l’assure. Certes, l’aventure est courte, je l’ai finie en 9h en mode normal, mais elle est tellement prenante que je l’ai finie en une seule traite. C’est bien sûr un jeu Uncharted, mais c’est aussi une aventure et un film interactif, dans le bon sens du terme. Nathan Drake part à la recherche de la dépouille de son ancêtre, qui le mènera alors à la recherche d’un trésor inestimable. Qu’on se le dise, si le scénario en soit n’a rien de transcendant, il pompe même en grande partie la saga de Steven Spielberg dans sa façon d’être, avec ses personnages, ses trésors, et ses malédictions, ce type d’histoire, parfois prévisible faute de surexploitation, est au final toujours efficace. Alors on s’y fait sans problème dans Drake’s Fortune. Et puis, ce que j’aime, c’est qu’on a véritablement l’impression d’être un aventurier ici.

Et d’ailleurs, le gameplay renforce cette impression. Nathan est agile et acrobate (presque trop parfois), il saute, grimpe, escalade, mais il est aussi un bon tireur (enfin, ça dépend du joueur, mais pour l’histoire, il faut bien qu’il s’en sorte). Le gameplay allie donc phase d’exploration avec énigme et plate-forme, et gunfights assez virulents. Bon, si tout est très bon, il y a quand même quelques soucis qu’on ne peut éviter d’omettre. Lors des phases de plate-forme, il arrive que certains sauts soient imprécis, ou demande une trop grande précision, le tout entraînant alors une mort quasiment sure si on se plante, ce qui peut arriver. C’est assez rare, et en soit, ce n’est jamais frustrant, mais cela peut être parfois rageant. Quant aux fusillades, elles sont parfois trop nombreuses au point d’en devenir ridicules. Pas dans le gameplay, mais dans l’histoire. Tous les trente mètres, ce cher Nathan se fait agresser par quinze à vingt personnes, engagées par le méchant du jeu. C’est parfois trop. Ça en deviendrait répétitif. Surtout que parfois, cela arrive dans des endroits secrets dans lesquels soi-disant aucun être humain avant n’avaient mis les pieds. Mais comme ces gunfights sont bien menés, on ne va pas se plaindre non plus.

Parce que oui, des fusillades vous allez en avoir. Tout le monde déteste Drake. Et ce qu’il faut savoir, c’est que les ennemis sont très agressifs, et très résistants. Un headshot, toujours en vie, deux, aussi. Parfois il faut trois headshots pour tuer un ennemi. Parfois moins aussi, mais c’est quand même une bonne grosse résistance qu’ils nous montrent. Et puis, ils n’hésitent pas à se déplacer pour nous avoir bien comme il faut là où on ne peut pas se protéger, ou à nous balancer des grenades. Les gunfights sont donc intenses, pas évident, sans être décourageants heureusement, et nécessitent de la tactique plutôt qu’une approche « je fonce dans le tas ». Parce que la jauge de vie de Nathan se vide quand même assez rapidement, il ne faut pas croire. Heureusement, il y a parfois des alliés pour nous aider. Elena ou bien Sullivan. La plupart du temps, dans ce genre de jeu, les alliés tirent, mais ne tuent pas, ils ne servent à rien à part à prétendre nous aider. Dans Uncharted, sans être très efficaces, il faut reconnaître que leur aide est la bienvenue, et qu’eux même sont bien utiles. J’ai déjà vu un de mes compagnons tuer un des ennemis. Ça aide quand même vu le nombre qu’il peut y avoir parfois. Rien de transcendant certes, mais toujours agréable.

Sans spoiler, je dirai tout de même que j’ai été déçu par un nouveau type d’ennemi à la fin du jeu. Ça m’a presque sorti de l’ambiance Uncharted, mais bon, rien n’est catastrophique évidemment. Le titre est, disons-le, très bon (de peu il frôle l’excellence), et offre une aventure grandiose. Nathan n’est pas juste un beau gosse acrobate, il est aussi clairement humain, et on nous le montre assez dans le jeu, ça fait plaisir. Des répliques telles que « Oh non pas ça » en plein gunfight lorsqu’on lui balance une grenade, ou encore « Mais d’où ils sortent ces enfoirés ?! » lorsque l’on arrive dans une salle et que comme par hasard il y a plein d’ennemis alors que vu l’endroit, on ne s’y attendait pas, ça rend véritablement Nathan humain et proche de nous. En tant que joueur, on sortirait bien les mêmes choses devant notre console.

Uncharted : Drake’s Fortune est donc un très bon jeu, que je recommande à tous (même si la licence n’a plus à faire ses preuves). Je me lance dans le deuxième opus immédiatement, et pour ceux qui ne seraient pas encore tentés par l’aventure, je pense que le thème de Nathan va les convaincre, vu que niveau thème de jeu vidéo, on n’a pas fait aussi excellent depuis bien longtemps. Jouez donc à Uncharted, vous ne serez pas déçu je pense.

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