samedi 2 mars 2013

Aperçu Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate

En 2010 sortait Castlevania : Lords of Shadow sur console de salon. Le jeu se prêtait forcément à une suite, prévue pour cette année. Sauf qu'en attendant cette séquelle, les développeurs ont eu l'idée d'un jeu qui ferait le lien entre ces deux épisodes. Cette fois-ci, c'est sur 3DS que ça se passe, dans un épisode qui tient clairement à renouer avec les premiers opus, en 2D vu de profil. Alors, retour aux sources gagnants, ou gnangnan ? Début de réponse dans cet aperçu.

En 1986, Castlevania naissait, et proposait un jeu de plate-forme/action/exploration très intéressant vu de profil en 2D, chose finalement presque commune à l'époque, mais qui a réussi à s'imposer, de par son gameplay et son scénario, ou plutôt son background. Il faut attendre 1999 et Castlevania 64 pour que la série passe à la 3D en vue de dos, et même si ce fut un peu douloureux pour l'époque, le résultat n'était pas pour autant déplaisant. Bien entendu, les années passant, les jeux en vue de dos 3D se sont fait meilleurs, et ce n'est pas le dernier en date, Lords of Shadow, qui va venir contredire cette affirmation. Pourtant, pour ce prochain épisode, il est question de vue de profil 2D, agrémentée de 3D, cela va de soit. Et si cela peut inquiéter, il faut se dire que sur une console comme la 3DS, c'était le choix le plus judicieux, même si la console a clairement montré qu'elle était capable d'afficher d'immenses environnements 3D sans problème. Et puis, un petit retour aux sources, ça ne peut pas faire de mal. Surtout qu'il faut admettre que cela donne un cachet non négligeable au titre, qui bénéficie d'une réalisation véritablement réussie. La 3D est très propre, les personnages sont bien modélisés, les décors aussi, et c'est avec plaisir que l'on explore le titre. D'autant que des cinématiques interviennent parfois, permettant des gros plans plutôt que les vues d'ensembles constantes. Certes, ce n'est pas transcendant, sans oublier que l'on est sur 3DS, pas sur une console de salon HD, mais pour la machine, c'est très soigné et très plaisant à l’œil. Tant mieux, on n'en attendait pas moins d'une telle licence. Même si l'une des caractéristiques de la saga demeure son gameplay, à la fois riche et accessible.

 Viens tâter de mon fouet, coquine!

Parlons-en justement du gameplay. Les fans de fouet, et il y en a beaucoup qui lisent les articles de ce blog, ne vous cachez pas on le sait tous, seront aux anges. En effet, Castlevania oblige, on se bat au fouet. Une maniabilité qui ne montre pas forcément de nouveautés flagrantes, mais qui a le mérite de proposer une prise en main immédiate et qui est clairement adaptée au support et à ce type de jeu de profil. Pour ce qui est des combats, il y a deux types de frappe, une parade et une esquive. On peut bien évidemment enchaîner les combos, mais ils se débloquent au fur et à mesure que l'on acquiert de l'expérience, il faut donc attendre et débloquer ce qui semble le plus intéressant. Cette expérience s'acquiert logiquement en éliminant des ennemis, mais aussi en trouvant des parchemins sur des cadavres de chevaliers. Il est donc nécessaire de tout explorer pour trouver le plus de secrets, le plus d'objets, et le plus d'expérience possible. C'est aussi l'un des points forts de Castlevania, l'exploration. Dans ce titre, on parcours des endroits parfois linéaires, mais qui se révèlent plus labyrinthiques que prévus, nécessitant même des allers-retours, peu contraignants toutefois. Les phases de plate-formes sont aussi de la partie. On saute, on escalade, et on utilise son fouet comme outil pratique. Rien de bien original en soit, mais c'est toujours aussi efficace, et après tout, c'est ce que l'on demande.

Bien sûr, le jeu ne se base pas que sur ces principes. On de bat, cela a déjà été dit, et cela implique de bien gérer ses coups. On peut bien évidemment utiliser d'autres armes que le fouet, des armes secondaires qu'il est possile de récupérer à certains endroits du jeu. Les boomerangs par exemple. Utiles pour attaquer de loin, ils sont limités en nombres, mais peuvent revenir à l'envoyeur, sauf dans quelques cas, principalement contre certains ennemis. Heureusement, on peut en trouver en cassant des tonneaux qui traînent. Grands et costauds, les boss sont aussi intéressants à battre et requièrent de l'observation pour appréhender les coups et les attaques, et finir sans trop se faire mal. On pourrait regretter quelques QTE, mais c'est un passage obligé il faut croire désormais, alors bon tant pis. Au final, on retient de ce Castlevania un gameplay classique, mais qui tient ses promesses, tant dans les phases de combats que celles de plate-formes, sans oublier une réalisation très correcte qui fait honneur à la licence et à la 3DS. On espère peut-être un plus d'originalité pour le jeu dans son ensemble, même si ce retour aux sources est très plaisant et n'a pas à rougir par rapport à ces ancêtres. Il n'y a plus qu'a attendre la sortie du jeu, très proche, pour avoir une réponse et émettre un verdict définitif.

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