vendredi 5 juillet 2013

Aperçu Rayman Legends

Après nous avoir dévoilé ses origines à la fin de l'année 2011, Rayman revient pour entrer (à nouveau) dans la légende. Inutile de revenir sur ce qui s'est passé avec ce jeu, sa date de sortie et son support, on en sait assez. A savoir que cet aperçu a été réalisé à partir de la version Wii U. Non pas pour troller et dire « Ouais, d'abord, c'est mieux sur Wii U, parce que c'était prévu pour, alors que sur les autres consoles ça va être tout pourri ! », mais simplement parce qu'il s'agissait d'un événement organisé par Nintendo, donc logiquement, on n'allait pas y jouer sur PS3. Mais c'est aussi parce qu'en effet, le Gamepad de la console est réellement bien exploité... Explications.

Cet aperçu ne va pas porter sur ce que tout le monde connaît déjà, c'est à dire les trois niveaux présents dans la démo de la Wii U. On en a déjà vu assez sur Castle Rock et le reste. Ici, on parle de neuf et d'inédit. Enfin, du neuf dans ce qui était jouable, mais qui a déjà était dévoilé lors de vidéos. Reste à voir ce que vaut le tout Gamepad en main. Soyons honnête, c'est du tout bon, et dans toutes les circonstances. Lorsque l'on joue seul et que l'on incarne l'un des personnages, aucun problème. La prise en main est toujours aussi simple, et malgré la grosseur de l'engin, le tout est aussi maniable que sur les autres consoles. Rayman et ses potes répondent toujours au doigt et à l’œil, et c'est tant mieux ! L'un des niveaux jouables nous confrontait à un boss, un dragon mécanique. Si le système de déplacement et d'attaque ne change pas, ce que l'on peut féliciter une nouvelle fois est le level design, et la façon d'appréhender le gameplay. Accroché là où on peut, il faut éviter les lasers de la bête en se protégeant derrière des plate-formes métalliques mobiles, avant de le frapper dans sa gueule encore ouverte tant qu'il est encore temps. Pas nécessairement difficile, mais nécessitant une maîtrise parfaite de ses actions, et surtout un timing sans faute. On avait été habitué avec Rayman Origins, ce passage nous prouve qu'il en est la digne suite. Petite subtilité dans cette version Wii U, l'écran du Gamepad peut éventuellement apporter un cœur de temps à autre. On n'est bien entendu pas obligé de le prendre, ce qui rassurera les joueurs à la recherche de défi.

 Le fameux boss

Passons dorénavant au niveau musical tant attendu. Pas de Black Betty version Ram Jam cette fois-ci, mais une reprise de Eye of The Tiger de Survivor version mariachi. Ola bonita ! Sous ces allures loufoques et même un peu what the fuck, dans son univers qui reprend des visuels mexicains dignes du traditionnel Día de Muertos, se cache un niveau de plate-forme assez exigeant qui a de quoi aiguiser les réflexes. Rien de très dur, mais encore une fois, Rayman nous entraîne dans un monde où chaque erreur est fatale. Entre les sauts qui demandent un timing parfaits, et les ennemis à ne pas louper lors des coups, il faut bien se concentrer sur le rythme de la musique autant que sur l'image. Quoiqu'il en soit, dans le son comme dans le visuel, il s'agit là d'un sans faute. On n'en doutait pas de la part de l'équipe d'Ubisoft Montpellier. Il est temps de parler du dernier niveau présenté, celui qui exploite au mieux les capacités de la machine. De la plate-forme bien entendu, mais qui ajoute une bonne dose d'infiltration. Au départ, on avance en évitant de passer dans la lumière, puisqu'une fois repéré, un laser se déclenche, et c'est quasiment la mort assurée. Et puis, c'est le changement, et là, le Gamepad prend tout son intérêt. Seul, le joueur n'incarne plus Rayman ou ses comparses, mais Murphy, directement via le Gamepad, en touchant l'écran. Là où les passages de ce genre se montraient très efficaces mais cassaient un peu le rythme dans la première démo, ici, tout prend absolument son sens, et rien ne vient perturber ce moment de jeu. L'ordinateur contrôle le personnage, et notre but, en tant que Murphy, est de l'aider à ne pas se faire repérer. Pour cela, via l'écran tactile, il faut toucher certaines zones, ou faire glisser des plate-formes afin de bloquer la lumière, afin de laisser passer le héros. Aussi simple dans son déroulement, qu'assez demandeur de réflexes, puisqu'il faut bien s'accorder avec le timing du héros, des ennemis, et parfois des éclairages. Une bonne démonstration des possibilités de la mablette. Pourtant, sa meilleure utilisation vient juste après, lorsqu'il faut directement contrôler les faisceaux de lumière en inclinant le Gamepad, afin de laisser le héros passer dans l'obscurité que l'on lui laisse. Vraiment très plaisant, même seul, c'est ce genre de passage qui font la différence, et dont on se demande comment il seront portés chez la concurrence.

Sans surprise, Rayman Legends s'annonce comme un excellent jeu de plate-forme. Le level design est toujours aussi soigné, la maniabilité répond au poil, et les univers sont réellement prenants et délirants. L'apparition des niveaux musicaux présage du meilleur, surtout s'ils sont tous aussi bons que Castle Rock ou le surprenant Mariachi Madness. Ce que l'on retient aussi, c'est une utilisation du Gamepad ingénieuse, mais aussi très plaisante, et qui casse moins le rythme seul qu'on ne pourrait le croire. Une réussite pour le moment, dans les passages présentés jouables, mais qui augure du meilleur pour la suite. On a hâte, vraiment, surtout que la sortie est proche. Sauf en cas d'un éventuel troisième report... Ce que l'on espère pas !

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