vendredi 18 octobre 2013

PS4, Impressions manette en mains

L'appartement 4, situé en plein Paris, est l'occasion de s'essayer à une nouvelle console next-gen (qui perd de plus en plus de jeux de lancement...) proposée par Sony. Il s'agit bien entendu de la Playstation 4, qui arrivera dans notre contrée le 29 novembre. Enfin, pour ceux qui l'ont déjà pré-commandé. Sinon, il faudra attendre courant février 2014 au mieux. La console s'est donc dévoilée, et s'est laissée essayer. Avec une petite poignée de jeux jouables, il est temps de faire tomber un verdict sur la machine, non catégorique bien sûr, mais qui sera sûrement valable lors de sa sortie.

La première rencontre avec la bête se fait via des écrans. Mais le premier contact a réellement lieu lorsque la manette DualShock 4 arrive entre nos mains. Un peu dubitatif malgré des avis très positifs, il n'aura fallu que quatre secondes d'adaptation pour adopter cette nouvelle manette. Si on est habitué à la DualShock 3, les différences peuvent déranger au début, mais la prise en main est tellement agréable et bien pensée, que l'on s'y fait très rapidement. Les amateurs de Microsoft auront peut-être un peu plus de mal, et encore, son ergonomie est tellement bien foutue, qu'adepte de Sony ou non, on trouvera son bonheur dans la DualShock 4. Sa mini surface tactile cliquable prend de la place, mais n'est pas dérangeante. Les gâchettes R2 et L2 ont été modifiées, et sont désormais incurvées vers le haut, afin que les doigts ne glissent plus. Pratique ! On pourrait regretter l'absence des boutons Start et Select, qui chambouleront malgré tout les habitudes des plus gros joueurs, mais bon, on fera avec. Le prix à payer pour une manette si bien optimisée il faut croire.

Voilà, ça, c'était le point positif. Maintenant, il est temps de passer aux jeux, et à ce qu'ils nous proposent. Commeneçons par DriveClub, cette simulation de course automobile qui se voudrait un mélange de Forza et Gran Turismo. Les amateurs de Need for Speed peuvent déjà passer leur chemin, ici, c'est de la conduite « sérieuse », presque trop. Pour le jeu en soit, c'est un jeu de course, sans hors piste, bien cadré, et peut-être un peu trop. Le problème, c'est qu'on ne voit pas tant que ça de différence entre la génération actuelle, et celle qu'on nous présente ici. Oui, ok, c'est peut-être un poil plus beau, et surtout ça semble plus fluide, mais en soit, il n'y a pas de révolution, ni même de réelle évolution visible. Il y a même encore trop d'alliasing ! Et c'est bien ça qui est gênant. On attend une nouvelle génération, et même si on savait à l'avance que la différence serait moins flagrante qu'entre la PS2 et la PS3, eh bien, il y a de quoi être en partie déçu par DriveClub...

 La bête!

Et malheureusement, ce n'est pas Knack (M-, m-, m-, my Sharona !) qui va relever le niveau. Attention, le jeu semble tout à fait sympathique, là n'est pas le problème. Mais bon sang de bois, on est sur PS4 ?! Non pas que le jeu soit moche, mais on a l'impression d'être face à un jeu de plate-forme digne d'il y a plusieurs générations. Explications. Le jeu est tout simplement très, TRÈS, linéaire et dirigiste (dans la démo en tout cas), et n'offre quasiment aucun sentiment de liberté. Ratchet et Clank semble presque le jeu le plus vaste et libre en comparaison. Sans parler des décors, incassables, sauf ceux qui sont prévus pour... Un sentiment de contradictions et d'incohérences qu'on espérait ne plus voir sur les nouvelles générations de consoles, ou du moins, pas aussi violemment. Pour le reste, le jeu est sympatoche, mais il ne paraît pas très marquant. A voir à sa sortie.

Avant de passer aux portages, parlons un peu de The Playroom. Cette application a pour but de nous montrer les capacités de la console, principalement en ce qui concerne la réalité augmentée. Il faut l'avouer, si ce n'est pas transcendant, cela peut laisser présager du bon dans l'avenir, pour peu que des développeurs exploitent bien le concept. La caméra, sans valoir Kinect, reconnaît bien les personnes présentes et les capteurs des manettes, et les diverses utilisations de la DualShock 4 sont sympathiques. On remarque surtout que l'interactivité est bien mise en place, surtout pour ce qui est de la réalité augmentée, avec une réelle prise en compte des reliefs et des différents plans. Honnêtement, ce type de contrôle, même bien foutu, risque de rester un gadget non exploité dans de vrais jeux... Dommage. On espère tout de même être surpris dans les années à venir.

On conclut avec Assassin's Creed IV : Black Flag. Prévu sur les consoles actuelles, et sur les nouvelles générations, le jeu doit pouvoir séduire dans ses versions améliorées. Ayant joué aux deux versions, la comparaison est faisable. Là où le jeu trouve ses limites sur PS3, logiquement, comme c'était le cas pour le troisième épisode, il n'y a quasiment plus de problème sur PS4. La distance d'affichage est assez impressionnante, certains effets, comme l'eau, sont très réussis, mais malgré tout, il ne faut pas s'attendre à une claque graphique incroyable, le jeu étant juste un poil plus beau que sa version PS3. C'est surtout dans les finitions qu'on remarque les améliorations.

Pas de vraie déception, mais rien de très emballant pour le moment. Evidemment, une console à sa sortie, c'est rarement la grande joie, mais tant que la bête ne sera pas domptée, il faut croire que les jeux seront juste « bien », au mieux. Bien sûr, avec le temps, l'ensemble s'améliorera, mais pour le moment, rien de très convaincant, si ce n'est la manette DualShock 4. On en reparlera plus tard, lorsque les gros titres sortiront.

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